L’idée était donc de dénoncer des exactions collectivement, mais suffisamment parlantes pour que les personnes intéressées s’en trouvent concernées sans pour autant se sentir agressées. D’où l’humour et le décalage demandés entre l’axe graphique et le message proprement dit.
Il y avait donc trois grands thèmes : la courtoisie, la responsabilité et la politesse. Quoi de mieux qu’une lettre anonyme de type « corbeau » pour dénoncer des malversations ? J’ai donc réfléchi à trois phrases un peu narquoises pour dénoncer chacun des faits, découpé des petites lettres dans des journaux, conçu les fameuses lettres corbeaux et les ai intégrées de façon à ce qu’elles s’harmonisent à la charte de Mercer. Pour appuyer le message, j’ai créé une signature « Les héros du plateau », dont le masque du fantôme dénonciateur reprend subrepticement la forme du logo de Mercer.