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Mercer

Le contexte

Mercer est un grand cabinet d’assurance, mutuelle et retraite complémentaire, filiale d’une entreprise américaine. L’antenne parisienne m’a mandatée pour créer trois affiches dénonçant les mauvais comportements au bureau : évoquer les gens qui parlent trop fort sans se soucier de leurs voisins sur l’open-space, ceux qui ne disent pas bonjour, ceux qui envoient des mails secs à la limite de l’impolitesse ; ou encore, blâmer ceux qui dégradent le matériel de l’entreprise. Le ton demandé, quel que soit l’axe graphique choisi, était l’humour tout en me conformant à la charte graphique très rigoureuse de la société dans la structure et le code couleur des affiches.

Prestations

  • Affiche

Mon approche

L’idée était donc de dénoncer des exactions collectivement, mais suffisamment parlantes pour que les personnes intéressées s’en trouvent concernées sans pour autant se sentir agressées. D’où l’humour et le décalage demandés entre l’axe graphique et le message proprement dit.

Il y avait donc trois grands thèmes : la courtoisie, la responsabilité et la politesse. Quoi de mieux qu’une lettre anonyme de type « corbeau » pour dénoncer des malversations ? J’ai donc réfléchi à trois phrases un peu narquoises pour dénoncer chacun des faits, découpé des petites lettres dans des journaux, conçu les fameuses lettres corbeaux et les ai intégrées de façon à ce qu’elles s’harmonisent à la charte de Mercer. Pour appuyer le message, j’ai créé une signature « Les héros du plateau », dont le masque du fantôme dénonciateur reprend subrepticement la forme du logo de Mercer. 

Voir aussi :